Nous avons décrit en détail les fortifications qui entourèrent Nivelles jusqu'au commencement de ce siècle, et dont il a été souvent question dans le chapitre intitulé HISTOIRE. Un grand nombre de fermes des alentours était assujetties à fournir des chariots et des hommes pour les travaux nécessaires à l'entretien des remparts, obligation, dont le duc Wenceslas et la duchesse Jeanne stipulèrent le maintien, à charge de l'abbaye de Cambron, le 1er juillet 1358, et dont ce monastère se racheta plus tard, moyennant le paiement d'une somme de 1,500 florins (résolution des rentiers et des jurés, du 31 décembre 1592). La commune eut aussi de l'artillerie, qu'elle perdit en partie, après les troubles du XVIe siècle, en partie, après la révolution brabançonne. En 1525, l'artilleur de la ville avait un traitement annuel de 9 livres ; le garde de l'artillerie recevait 35 sous 6 deniers. On conserva longtemps à l'hôtel-de-ville des mousquets et des arquebuses à croc, dont l'entretien fut confié, le 11 janvier 1627, à Gérard Colissart, à qui les rentiers et les jurés allouèrent une indemnité annuelle de 6 florins.
La bourgeoisie armée se composait des compagnies ordinaires et des serments ou gildes de tireurs.
Les premières étaient au nombre de trois. D'après une sentence du conseil de Brabant, du 9 novembre 1725, elles ne pouvaient prendre les armes qu'avec la permission expresse du premier juré. Chacune d'elles avait son capitaine, ayant sous lui (en 1577) un lieutenant et des dixeniers ou chefs de dix hommes. Cette organisation primitive fut modifiée dans la suite; en 1634, la garde bourgeoise comptait un sergent-major (ou commandant en chef), trois capitaines, trois alphères (ou lieutenants), six sergents, dix-huit caporaux; en 1764-1765, on ne mentionne plus de sergent-major, et on ajoute dix-huit anspessades (ou sous-caporaux) et neuf caporaux du dehors ou de la banlieue.
La ville payait, par an: à chacun des capitaines et des lieutenants 8 florins, aux sergents 31 fl. 1 sou 12 deniers, aux caporaux 8 fl., aux anspessades 8 fl., aux caporaux du dehors 4 fl. Elle rétribuait en outre les services extraordinaires que rendaient les officiers. Ainsi, le 20 septembre 1585, les trois membres gratifièrent chaque capitaine de 12 livres d'Artois, à charge « de les employer en l'honneur de la ville » et de s'acheter une écharpe. En 1764 et 1765, on leur accorda également une allocation extraordinaire et globale de 8 florins.
Au XVIe et au XVIIe siècle, la jeunesse, c'est-à-dire les jeunes gens, les hommes non mariés, formaient un corps particulier qui concourait à la défense de la ville et figurait également dans les cérémonies. En 1525-1526, la ville donna 9 livres pour 10 aunes de tasphetas (ou taffetas) de diverses couleurs, à 18 sous l'aune, qui devaient servir à l'enseigne des jeunes gens, et 12 livres pour la « fachon, le fer et le bâton» de cette enseigne.
Dans le XVIIIe siècle, on entrava et on interdit enfin les réunions de la jeunesse armée, qui d'ailleurs ne se maintenait pas toujours dans la limite des convenances. Une ordonnance du 22 septembre 1727 ne lui permit de célébrer la fête de Sainte-Gertrude qu'à des conditions signalant parfaitement les libertés qu'elle ne craignait pas de prendre. Il lui fut défendu: de troubler les bourgeois qui se divertissaient chez eux, avec violons et autres instruments, à porte fermée ; d'entrer chez ces bourgeois, si ce n'était de bon gré ; d'exiger des amendes des célibataires ayant 50 ans et plus ; d'obliger à prendre les armes ou à se racheter du service les jeunes gens de moins de 20 ans, les boiteux et autres estropiés, les valets, domestiques de bourgeois, censiers ou « fauboutiers ». Le 25 septembre 1730, il fut formellement interdit à la jeunesse de s'assembler, sous peine de 13 florins d'amende. Les serments étaient astreints à des obligations plus strictes, à des services plus fréquents. Aussi recevaient-ils des allocations plus considérables.
Le serment de Saint-Georges n'eut qu'une existence temporaire ; en 1594-1595 et les années suivantes, la ville lui donnait 2 livres 2 s. 2 d., le jour du Grand Carême.
Des allocations spéciales récompensaient les serments des services exceptionnels que les circonstances les appelaient à rendre. En 1527, les rentiers les gratifièrent d'un tonneau de cervoise (valant 28 sous), pour avoir fait partir de force des « Egipciens », qui se trouvaient en ville. Pendant les guerres de religion, la commune donna en gage leurs colliers, leur vaisselle, leurs joyaux, et ensuite, à la demande des connétables ou chefs des serments, paya 900 florins de 20 patars à Nicolas d'Esté, qui se chargea d'opérer le désengagement de ces objets (23 mai 1584). Pour procurer aux serments de nouvelles enseignes (ou drapeaux), on accorda à chacun d'eux : le 12 avril 1588, 24 florins, et, en 1611, 50 florins. Une exemption entière de l'assise sur la bière fut octroyée, le 24 septembre 1618, aux rois et empereurs des trois serments et du serment de Saint-Georges, à raison de 12 tonneaux par an, à la condition que les serments tireraient l'oiseau tous les deux ans. Les serments se rétablirent après la chute de la domination française, mais sans récupérer leurs anciennes prérogatives.
Le serment des arbalétriers ou de Notre-Dame était le premier en rang et probablement le plus ancien. On le vit figurer dans un grand nombre de tirs donnés par d'autres villes, et notamment: au tir de Malines, de l'an 1404 ; au tir de Tournai, de l'an 1455 ; au tir de Malines, en 1535 etc.
Il ouvrit également des concours, particulièrement en 1464, qu'on vit venir à Nivelles les arbalétriers de Louvain. Au mois de juillet 1525-1526, ceux de Soignies étant venus lutter contre leurs confrères de Nivelles, la ville leur fit présenter trois pots de vin (valant 27 sous). En 1526-1527, ceux de Mons assistèrent à la grande procession, acte de courtoisie qui leur valut un cadeau de deux pots de vin (valant 16 sous).
Le 10 février 1442 (et non 1342, comme le porte à tort la copie dont nous nous sommes servis), les rentiers, les jurés et les maîtres des métiers réorganisèrent le serment des arbalétriers. Pour y être reçu, il fallait obtenir l'agréation de tous les confrères et payer un droit d'entrée d'une maille du Rhin (soit 10 patars), outre 5 patars pour l'autel de Notre-Dame. On ne pouvait quitter le serment que le jour du Grand Carême et en payant 10 sous de gros. La compagnie avait un serviteur juré, qu'elle choisissait, et elle faisait la montre (ou la parade) le jour de la Saint-Michel. Les membres étaient tenus de comparaître à la maison de ville à la première réquisition. De son côté, la commune leur fournissait au besoin des pavillons ou tentes, entretenait leurs berceaux de tir, payait par an 15 sous de gros (soit 5 sous chacun des trois jours suivants : le jour du mai, le jour du papegay et lors de la grande procession et, en outre, tous les deux ans, six livres de gros, en indemnité des draps ou vêtements des confrères, allocation qui fut remplacée, en 1526-1527, par une autre, consistant en trois peeters accordés à vingt-quatre confrères et au valet, soit 75 peeters ou 67 livres 10 sous.
Au mois d'août 1535, les arbalétriers allèrent au nombre de 140, à la prairie ou tir de Malines. A cette occasion, ils firent renouveler et agrandir le collier dont se parait dans les fêtes le roi ou vainqueur.au tir annuel, ce qui leur coûta 95 livres. Le voyage leur occasionna en outre une dépense de 170 livres 10 patars. Ces deux dépenses extraordinaires furent couvertes en partie au moyen d'un subside de la ville, s'élevant à 40 livres (10 pour le collier, 30 pour le voyage) et des souscriptions individuelles des membres, montant à 104 florins. A la demande des roi, connétable et confrères (19 février 1535-1536) la ville couvrit le déficit, au moyen d'un prêt, et reçut en garantie la vaisselle, les rentes et l'allocation annuelle des arbalétriers.
C'était la ville qui fournissait à la gilde son local, où elle avait un lieu d'exercice, une chambre d'assemblée. En 1525, le magistrat payait de ce chef plusieurs cens, notamment pour un terrain qui appartenait aux Frères mineurs ou Récollets. En 1526, elle y dépensa 24 livres, en travaux; le 12 juillet 1613, elle résolut défaire bâtir aux arbalétriers une chambre ou salle, dans l'emplacement que l'on jugerait le plus convenable à cet effet, et, le 26 avril 1619, en votant dans ce but une allocation de 600 florins, elle stipula qu'on achèterait une maison pour la gilde. A quelque temps de là, les Récollets se plaignirent de l'inconvénient qu'offraient pour leur couvent la proximité des serments de Notre-Dame et de Saint-Georges, et celle des jardins des remparts, qui étaient fréquentés la nuit par des libertins et des prostituées. A leur demande, les trois membres leur abandonnèrent ces jardins et consentirent à ce que le passage sur le rempart fût fermé par deux portes, dont une voisine de la porte del Saulx, et l'autre proche de la chapelle de la Madeleine (30 octobre 1635). Un premier projet d'acheter pour les serments « les maisons et jardins de Bromont « au Brouwet », n'ayant pas réussi, et la ville n'ayant pu s'accorder avec la veuve de Nicolas Trico, qui en était propriétaire, la ville leur abandonna les fossés des remparts entre les portes de Mons et de Chaude-rue et les autorisa à transformer en salle à leur usage la Thour Simonne (27 mai 1639).Ce ne fut qu'une trentaine d'années plus tard que les arbalétriers achetèrent au Brouwet une maison que le capitaine Roully et sa femme, Marie-Anne Francq, tenaient en fief de l'abbesse de Nivelles (relief du 24 janvier 1667). De là le nom de Ruelle des Arbalétriers, que porte une rue voisine.
On conserve à l'hôtel-de-ville un collier qui provient du serment des arbalétriers et qui est évidemment une imitation peu soignée du collier des arquebusiers, dont nous parlerons plus loin. Il a neuf compartiments, ornés d'une fleur d'églantier ou de nénufar. La plaque du milieu porte des statuettes de Sainte-Gertrude et de la Vierge, grossièrement ciselées. Au bas est attaché un faucon, qui tient 3 pièces:
1°une arbalète d'argent, avec l'inscription : Eslieti de. bois \ roi.159?;
2° une autre arbalète, avec l'inscription : Jacque le pety roy en l'an 4657 at | donné cest;
3° une aigle tenant une banderole avec l'inscription : PT la naisse du roi de Rome.
Cette aigle étant attachée au même anneau que les arbalètes, on détache les trois pièces, lorsqu'on prête le collier aux arbalétriers.
Il y avait à Nivelles un second ou petit serment de l'arbalète, dit de Saint-Georges, mais qui n'avait pas l'importance du premier. Il existait déjà en 1455, et, comme le grand serment, envoya cette année dix hommes au tir de Tournai. Le 17 août 1495, un octroi du souverain permit à ses membres de placer sur leurs habits le vierstael ou briquet, emblème de la maison de Bourgogne. Au mois de juin 1515, ils reçurent de la ville 20 livres pour aller au tir général de Malines. Vers 1525, la ville abandonnait à la gilde l'usage d'une partie des fossés, ou lui payait 14 sous, lorsqu'elle lui enlevait temporairement cet usage; en 1526-1527, elle lui paya 42 sous 6 deniers à l'occasion du tir ordinaire. Ce serment disparut, et finit sans doute par se joindre au précédent. Les archers, comme ceux des autres villes, s'organisèrent probablement vers l'année 1400. Un nouveau règlement leur fut donné le 9 avril 1472. On les rencontre fréquemment, dans des tirs : à Gand, où ils remportèrent le prix du tir, en 1428; à Lierre, en 1430 ; à Louvain, en 1464, 1534, 1552 ; à Anvers, en 1509 ; dans le pays d'Aerschot, en 1526 ; à Braine-l'Alleu, en 1527 ; à Yssche, en 1550 ; à Bruxelles, en 1565 etc. Dans ces occasions ils recevaient de la ville un subside qui fut de 9 livres (ou 10 peeters), en 1526 ; de 18 livres, en 1527 et en 1550 ; de 12 livres, en 1534. Le serment donna des fêtes ou tirs: en 1434, en 1436, en 1527 etc. Les archers de Courtrai et de Lierre, entre autres, s'y rendirent en 1434 ; ceux de Lierre, en 1456. En 1527, les frais de la trairie, qui s'élevaient à 40 livres, furent supportés par la commune.
En 1526, vingt-cinq membres du serment, y compris le serviteur ou messager, recevaient tous les deux ans 3 florins chacun, pour leur habillement; en 1527, trente-trois membres recevaient chacun trois aunes de drap, à 14 sous l'aune, soit ensemble 69 livres 3 sous. Le jardin des archers était situé à proximité du moulin de ce nom et de la Thines. La ville, dès l'année 1525, payait de ce chef une rente de 6 livres aux héritiers d’Herman de Biertenmont ; elle reprit, lors de la domination française, le jardin, qui a été aliéné en vertu de la loi de 1813 pour la vente d'une partie des biens communaux. La gilde faisait jadis chanter tous les ans une messe, dans la collégiale, le jour de Saint-Sébastien, 20 janvier; on transféra ensuite cette messe au dimanche après la Saint-Barthélemy, en considération du mauvais temps qui règne en hiver (résolution du chapitre, du 23 août 1765).
Le serment de Nivelles exerçait une certaine suprématie sur les gildes semblables des localités voisines. Ainsi nous voyons, le 29 juillet 1547, le roi, connétable et archers de la bonne ville de Nyvelle en Brabant terminer un débat qui s'était élevé entre les archers d'Ittre et ceux de Braine-le-Château. Ces derniers avaient gagné des prix à une prairie qui avait eu lieu « emprès la rue aux Cailloux », prix que les premiers emportèrent sans y avoir droit. Ils furent, comme on le pense bien, condamnés à une restitution immédiate.
Les couleuvriniers ou arquebusiers, si nous en croyons un renseignement qui nous a été fourni, furent constitués en serment, en 1453, « pour le bien, garde, tuition et défense de cette ville de Nivelles, comme pour secourir, aider et assister notre très redouté seigneur et prince, le duc de Bourgogne et de Brabant, et ses seigneurs successeurs, ducs et duchesses et ses pays, terres et seigneuries ».
En 1504, le nombre des membres de la gilde, qui étaient compagnons à gages, c'est-à-dire rétribués par la ville, fut augmenté, « à cause des guerres et divisions survenues dans le Brabant et les autres provinces ». La ville voulut, vers cette époque, leur retrancher leurs émoluments, comme l'atteste une lettre adressée, le 27 juin 1509, aux bourgmestres, rentiers et maîtres, par les roi, connétable et jurés des couleuvriniers de Louvain, afin de réclamer contre ce projet. Vingt ans plus tard, le nombre des confrères qui recevaient de la ville une allocation pour habillement s'élevait à vingt-quatre ; la ville leur payait, de ce chef, à eux et à leur valet, 3 livres par homme, soit 75 livres.
De nouvelles lettres furent accordées au serment, en 1525, par l'abbesse Adrienne de Moerbecq, les jurés et le conseil de la commune. En 1527, la moitié des couleuvrines ou arquebuses des confrères fut renouvelée, moyennant 5 livres 17 sous, à Bruxelles, et, le 28 juin 1527 s'ouvrit à Nivelles le premier landjuweel (ou trai-rie du pays, c'est-à-dire du duché de Brabant) pour l'arquebuse. Disons à ce propos que ces fêtes se donnaient successivement dans la ville dont la gilde avait, l'année précédente, remporté le premier prix. Les frais de cette trairie des « hacquebutiers », arquebusiers ou couleuvriniers furent supportés par la commune et lui coûtèrent 60 livres.
Au mois de juillet de l'année précédente, ceux de Soignies étant venus lutter d'adresse avec les Nivellois, la ville leur avait présenté, en cadeau, trois pots de vin. En 1539, la gilde se rendit au tir d'Anvers. Au mois de février 1540, une députation du serment alla, dit-on, présenter ses hommages à l'empereur Charles-Quint, et en obtint le collier que la gilde conserve précieusement. Ce collier est en vermeil. Il se compose de sept plaques que réunissent des charnières ornées de balustres. Le centre de chaque compartiment est décoré de chardons, rappelant le style ogival: les bords sont garnis de rinceaux qui enlacent des anges et des chimères et qui semblent se ressentir de l'influence italienne de la renaissance. La plaque du milieu porte les statuettes de sainte Gertrude et de sainte Barbe, entre lesquelles repose un écu d'argent à la fasce de gueules, timbré d'une couronne de souveraineté, ayant pour support deux aigles et pour devise « plus oultre ». Au bas du collier est attaché un faucon tenant une toison d'or; cette dernière pièce est moderne : l'ancienne, qui était d'or, ayant été dérobée. La charte où l'empereur avait consigné sa donation fut, à ce qu'on prétend, détruite, le 30 avril 1641, dans l'incendie de la flèche de la collégiale.
Les couleuvriniers tiraient aussi le canon; ils étaient chargés par la ville de visiter les engins (ou artillerie), ce qui se faisait tous les deux ans, le jour de la fête de Nivelles, et leur valait, en 1527, 28 sous; en 1594-1505, 5 livres 3 sous 2 deniers. Ils formaient aussi une confrérie sous le nom de confrérie Sainte-Barbe. Leur jardin se trouvait à proximité de la Dodaine. Plus tard ils eurent, dans la rue des Canonniers, leur local, qui fui rebâti en 1672, à l'aide d'un subside de 400 florins, que les jurés accordèrent au serment; on voit, au premier, une salle, qui a été restaurée à la fin du XVIIIe siècle, et qui est décorée de trophées d'armes et d'inscriptions rappelant les noms des connétables et doyens ayant concouru à cette restauration.
Lors du tir ordinaire, qui, en dernier lieu, avait lieu tous les trois ans, l'oiseau était placé sur la porte de Charleroi. Le serment possédait plusieurs petits canons, appelés t'Spontoel, Nif tout ju et Broc a l'haie ; au commencement de ce siècle, on en fit une seule pièce d'artillerie. Les officiers portaient un uniforme gris de fer, qu'ils remplacèrent par un vêtement bleu a revers rouge, à la suite d une résolution du magistrat, en date du 29 juillet 1790.
Le serment commença à décliner vers l'année 1815. En 1833, ses débris servirent à organiser une société de carabiniers. Le prince royal, duc de Brabant, en a accepté la présidence d'honneur, le 23 mars 1859, et, le 3 septembre 1860, a fait don à la société d'un drapeau, qu'il lui a remis lui-même le 14 juillet suivant.
Depuis le mois d'avril 1860, et grâce à l'initiative de M. Abel Lagasse, échevin, Nivelles possède un corps de sapeurs-pompiers volontaires, qui est actuellement composé de 56 hommes; par une résolution du 14 novembre 1861, le conseil communal a demandé au gouvernement de le reconnaître comme corps armé.
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