Assemblée Générale
La conférence
Activités
Yves Vander Cruysen, Olbrechts Paul, , Laurent René, Dewaele Eric, Dochain Jacques, Sauvage Renée, Steenis Paul, Demoulin Micheline, Pirson Gérard, Bauwens Josette, Germeaux Colette, Germeaux Yvette, Aubecq Bérangère, Deleuze Michèle, Vandeputte Guy, Hanssens Christian, Hautenauve Gilbert, Burie Wilfred, Piérard Jean-Marie, Moumm Vera, Glibert Monique, Losdijck Jean-Pierre, Lucas Cécile, Merpoel Claude, Pirard Josette, Delbeke Claude, Legrain Gérard, Courte Marie-Thérèse, Lurquin Josiane, Michel Josée, Gillet Jacqueline, Bailliez Monique, Malevé José, Carlier Frédéric, Matray Michel, Fabry d'Enneille Etienne, Guillaume Francis, Gueuns Alain, Haulotte Edgard, Verhees Guy, Martin-Verhees, Laurette Polet Sebastien, Mahy Carine, Laermans Guy.
Marie Astrid Collet, Michel Dubuisson, Michel Flahaut, Moisse Cindy, Marcel Dupont, Pinson Colette, Betz Raymond, Crusnière Stéphane, Cordier Willy, André Flahaut, Eric Beka
1. Accueil des participants - Introduction par M. Yves Vander Cruysen, Echevin de la Culture de Waterloo
2. Rapport d'activités exercice 2014
3. Rapport financier exercice 2014 et budget 2015 - Approbation
4. Remise des mandats des membres du Bureau.
5. Election des membres du nouveau Bureau
Après l’allocution de bienvenue prononcée par Wilfred Burie, Secrétaire Général, la parole est donnée à M. Yves Vander Cruysen, Echevin de la Culture de Waterloo.
Monsieur Yves Vander Cruysen, Echevin de la Culture à Waterloo qui nous accueille dans les locaux de la Maison communale. Après nous avoir expliqué l’importance et les enjeux de la célébration du bicentenaire de la Bataille de Waterloo, c’est Monsieur René Laurent, Président de la Société Royale d'Etudes Historiques et Folkloriques de Waterloo, Braine-l'Alleud et environs qui nous souhaite la bienvenue au nom de ses collègues du cercle waterlotois.
Wilfred Burie, Secrétaire Général de l’Echarp entame le processus de la réunion en présentant le rapport des activités réalisées par le Bureau au cours de l’exercice précédent.
Les réunions se sont tenues régulièrement; elles avaient pour objet de préparer le contenu des bulletins de liaison de l’Echarp, de discuter de la manière à soutenir les cercles membres, à initier des projets fédérateurs, etc. Le site a été régulièrement mis à jour et il est bien visité par un public de plus en plus nombreux. La preuve en est des contacts réguliers avec des personnes souhaitant avoir des informations historiques relatives à leur commune de résidence, ou d’autres, recherchant des données propres à les aider dans leurs travaux. Toutes ces personnes sont immédiatement mises en rapport avec les cercles concernés.
La journée Inter-Cercles du mois de novembre 2014 qui s’est déroulée à Rixensart a permis également aux membres de ce cercle de montrer le travail qu’ils font. Les exposés relatifs à l’évolution de la médecine militaire entamée lors de la guerre 14/18 et à l’histoire de Saint Roch ont été suivis par les participants avec beaucoup d’intérêt.
Mais le résultat positif des actions entamées par le Bureau ne doit pas nous empêcher de songer à la difficulté que rencontrent la plupart des cercles membres de l’Echarp de rajeunir leurs effectifs. Force est de constater qui la plupart des membres des cercles sont d’un âge respectable et que les rangs s’amenuisent au fur et à mesure des années qui passent sans qu’une relève s’assure de manière aisée. Il est clair que les jeunes ont des préoccupations propres à leur âge (emploi, vie familiale, etc.) et qu’il leur est souvent difficile de concilier les impondérables de la vie courante avec des activités considérées comme accessoires. Nous notons également le peu d’intérêt que suscitent les cercles auprès des étudiants en histoire. Il y a probablement des différences d’appréciation entre ce qu’ils apprennent dans leurs institutions scolaires et ce qui se fait au sein des cercles. Un fossé intergénérationnel semble être une des causes du manque d’intérêt pour le travail des cercles d’histoire locale.
Tout cela pour dire que les membres du Bureau de l’Echarp sont conscients de ce problème, eux-mêmes sont membres de cercles d’histoire locale. Un effort de leur part sera fait durant ce nouvel exercice afin de faire connaître l’institution de l’Echarp auprès des institutions de l’enseignement secondaire, technique, supérieur et universitaire de la province.
Le soutien tant matériel que moral des autorités de la Province du Brabant wallon et même de la Communauté Wallonie-Bruxelles nous incite à poursuivre notre action fédératrice avec l’espoir que des résultats probants soient obtenus, tant au niveau de la relève à assurer dans les cercles historiques de la province qu’au niveau de l’éveil des jeunes à a connaissance de leur histoire.
Projets pour l’exercice 2015.
- Le site Internet sera tenu à jour de manière à répondre aux recherches des internautes en matière d’histoire du Brabant Wallon.
- Le Bulletin de liaison de l’Echarp sera amélioré de nouvelles rubriques susceptibles d’aider les lecteurs, telles la recension d’anciennes parutions toujours d’actualité concernant l’histoire de notre province. Un accent spécial sera mis sur le contenu afin d’en augmenter la qualité et d’y publier de nouveaux articles émanant de cercles membres.
- Reprise du travail relatif aux brasseries en Brabant Wallon.
- Poursuite de la retranscription de l’œuvre de Tarlier et Wauters. (Les cantons de Wavre et Perwez sont encore à faire, ce qui signifie que 2/3 de l’ensemble a déjà été fait).
- Organisation d’une réunion Inter-Cercles à Villers-la-Ville, en partenariat avec l’Abbaye de Villers-la-Ville en novembre 2015.
- La mise sur pied d’un procédé de contact permanent avec les institutions scolaires afin de leur proposer les possibilités existantes en Brabant Wallon en matière d’Histoire (matières archivées, bibliothèques, etc.).
- Poursuite des relations avec TVCom et la presse afin de leur proposer notre aide en matière historique.
Gérard Legrain, en tant que trésorier adjoint, présente l’état des finances de l’Echarp.
Après avoir répondu aux questions posées sur la gestion financière de l’Echarp, il est demandé à l’Assemblée de se prononcer. L’Assemblée Générale accepte les comptes à l’unanimité.
Ainsi que le Règlement d’Ordre Intérieur de l’Echarp le précise, les membres du Bureau de l’Echarp sont démissionnaires tous les trois ans. Un appel à candidatures a été fait, et il en résulte que MM. Gérard Legrain, Paul Olbrechts, Eric Dewaele, Claude Delbeke, Marcel Dupont et Wilfred Burie ont proposé leur candidature en tant que membres du Bureau.
Ces candidatures sont proposées au vote de l’Assemblée Générale qui accepte les candidats à l’unanimité.
L’Assemblée Générale de l’Echarp 2015 est clôturée.
M. André Flahaut nous a fait une visite d'amitié - Quelques membres pendant l'accueil
Yves Vander Cruysen souhaite la Bienvenue à l'Echarp - Le Bureau démissionnaire
Monsieur Raxhon nous présente son exposé portant sur les analogies et les éventuelles similitudes historiques qui ont conduit la presse et la propagande de 14-18 à établir
des traits d’union entre le conflit de 1815 et celui du début du 20e siècle dont on a célébré le centenaire l’an passé.
Ses recherches lui ont donné l’occasion de publier un ouvrage dont il nous a donné la teneur en primeur. Le texte de son exposé sera inséré dès réception.
Francis Guillaume présente l'hôte conférencier - P. Raxhon - L'assistance, durant la conférence
René Laurent, conservateur nous a guidé au cours de cette visite, qui nous a permis de réaliser que Waterloo, ce n’est pas seulement 1815, mais que son histoire locale nous ramène à une époque très ancienne dont les vestiges et les traces historiques sont conservées et montrées au public de manière soigneuse, intéressante et très explicite.
Une belle réussite pour le cercle qui nous accueille et dont le Président n’est d’autre que René Laurent. Il a été récemment élu par ses pairs à cette fonction. Nous lui souhaitons d’accomplir sa nouvelle fonction avec bonheur.
René Laurent nous explique la teneur des trésors contenus dans le musée de Waterloo
La chapelle Royale fut bénie le 19 février 1690. Plutartd, elle devint l'église majeure de Waterloo. Cette chapelle fut construite sous commande du gouverneur, le marquis de Castanaga, dans un style classiciste. Il voulait avoir l'aide de Dieu affin que le roi Espagnol Charles II (qui était aussi notre souverain) aurait un héritier. Le texte sur le fronton sous les 2 lions indice cela: « A Dieu très bon et très grand et dédiée à Saints Joseph et Anne, pour la descendance souhaitée par les Seigneurs catholiques à Charles II, roi d'Espagne et des Indes, Prince de Belgique. François Antoine Agurto, marquis de Castanaga, gouverneur, a offert cette chapelle et a posé la pierre de fondation avec des vœux éternels ». En 1844 et en 1968 la chapelle était restaurée. La chapelle est couronnée par une coupole avec une voûte en coupole. L’éclairage se fait par une tour à lanterne sur le toit et 6 œils-de-bœuf dans les flancs. Au début du 19e siècle, la chapelle devint trop petite pour la population de Waterloo. Elle fut agrandie, mais pas assez. Enfin, en 1855, la première pierre de la nef actuelle fut déposée. Cette nef fut construite selon les plans de Emile Coulon. Le chœur et la tour suivent 2 ans plus tard selon les plans de l'architecte Dumont. Enfin, la tour reçoit sa flèche en 1899. La chaire de vérité baroque en chêne massif est probablement l'œuvre de l'Anversois Van Hoof. La chaire de vérité provient de l'abbaye cistercienne d'Aywiers.
Francis Guillaume nous sert de guide lors de cette visite - L’église St-Joseph, au 19e siècle - La chaire de vérité (Photos: paroisse St-Joseph-Waterloo)
Le Musée Wellington de Waterloo accueille l'exposition-phare du Bicentenaire du 21 mars au 31 juillet 2015
Dans le cadre des commémorations du bicentenaire de la bataille, le Musée Wellington a souhaité offrir une exposition inhabituelle et différente de ce qui a pu être traditionnellement proposé en Europe. Outre le génie militaire que l'Histoire reconnait au Duc de Wellington et à Napoléon, leur vie civile a connu des aspects captivants qui restent quelque peu méconnus aujourd'hui. Leurs relations politiques, sentimentales et familiales ont influencé leurs choix, forgé leur caractère et fondé la base de leur future légende. Qui sont-ils ? Quel est leur parcours ? Quel fut le rôle des femmes ou des hommes politiques dans leur destinée ?
La vie civile de ces deux belligérants est ainsi racontée tout au long du parcours de cette exposition "comparative", unique en son genre. Dans un cheminement chronologique et thématique, le visiteur se retrouve plongé dans l'esprit de deux hommes aujourd'hui mythifiés.
Des vies captivantes, des légendes vivaces
L'Empereur et le Duc ont en effet connus des parcours tout à fait différents. Destinés à une carrière militaire, leur éducation s'avère difficile. Ils trouvent leur réconfort de manière solitaire. Napoléon écrit un livre, Wellington apprend le français à Bruxelles. Toutefois, ils développent tous les deux un sens très aigu de la politique et connaissent déjà des expériences précoces (en Inde pour Wellington par exemple). Peut-être est-ce déjà à ce moment-là qu'ils font preuve d'un intérêt si grand pour le secret et les codes, éléments fondamentaux de leur méthode de gouvernance ?
Il ne faudrait certainement pas sous-estimer l'importance de la politique dans leur caractère et leurs choix. Nous connaissons tous le Code que Napoléon élabora et qui porte aujourd'hui son nom. Le Duc de Fer a également joué un rôle éminent dans l'histoire politique de son pays, conservant le titre de Premier Ministre durant quatre années. Comme ils le disent eux-mêmes, ils ne sont pas uniquement "des soldats faisant de la politique". Napoléon n'affirme-t-il pas lui-même qu'il éprouve, au soir de sa vie, plus de fierté pour l'élaboration du Code que pour ses cinquante batailles gagnées ?
Malgré le mythe selon lequel ces hommes auraient réalisé toute leur œuvre individuellement, le fait d'avoir tissé un réseau de relations très étendu a sans conteste joué dans leur maintien au pouvoir. Que ce soit Wellington ou Napoléon, tous les deux ont pu éviter des écueils et certaines erreurs grâce aux soutiens familiaux, militaires et politiques indéfectibles. Ils récompenseront eux-mêmes leurs fidèles par des titres prestigieux dans une espèce de "vaste jeu d'équipe".
Grands militaires dans une carrière ponctuée de victoires, leur opposition peut être élargie de manière surprenante. Ainsi, Wellington et Napoléon sont reconnus pour leur grand succès auprès du beau sexe. Ils rivalisent même entre eux, certaines "conquêtes amoureuses" étant communes aux deux personnages. Ils font aujourd'hui partie d'une légende. Des peintures,
des sculptures, des romans chantent leurs exploits. "Destins croisés" entend humblement offrir un tableau général de la richesse de leur existence.
Des pièces uniques pour un large public
L'exposition s'adresse à des publics divers et variés. Elle permet à la fois de toucher l'Histoire de la bataille tout en y intégrant des aspects et des objets particuliers. Tout au long de l'exposition, des guides formés pour l'occasion se mettent à disposition pour faire découvrir les destinées de ces deux hommes dans des perspectives rares et singulières. Les visiteurs auront également la possibilité d'admirer pour la première fois des pièces renversantes. Ainsi le célèbre bicorne que Napoléon portait au cours de la bataille retrouvera le lieu de son dernier fait d'armes. Mais aussi, l'uniforme porté par l'Empereur à Sainte-Hélène, la cape, le chapeau et la longue-vue légendaire de Wellington, leurs nécessaires de toilette, des objets personnels, leurs masques mortuaires, …
L'exposition est le fruit d'une collaboration intense et fructueuse entre le Musée Wellington, la Fondation Napoléon et des institutions prestigieuses (Malmaison, National Army Museum, Musées de Sens, …).
"Destins croisés" rassemble plus de 250 pièces uniques et stupéfiantes. Elles offrent aux visiteurs un éclairage nouveau sur la vie privée, sentimentale et politique de deux acteurs ayant profondément influencé le cours de l'Histoire européenne
Ci-dessous, les deux personnages sont réunis dans une même destinée… Vanitas vanitatum, et omnia vanitas ! Tout en bas, le Quartier Général de Wellington
Avec le soutien de la Province du Brabant Wallon |